Article orienté photo aujourd’hui sur le blog avec une petite histoire autour de cette passion dévorante que j’ai pour la photographie, culinaire mais pas que, qui commence à prendre un peu (beaucoup) de place sur mon espace dématérialisé… aka mon ordinateur et mes nombreux disques durs… Comment lutter contre l’oubli de nos clichés engendré par le numérique ?
De la passion à la submersion
A la question : « mais tu fais beaucoup de photos, non ? » Je réponds un grand OUI. Je blogue depuis 2012 (et j’ai sérieusement commencé à faire de la photo à ce moment-là), je dois vous dire qu’il m’arrive d’en oublier certaines et surtout de ne plus les regarder une fois publiées sur le blog ou les réseaux sociaux. Je ne parle même pas des photos personnelles issues de mes voyages qui dorment tranquillement sur mon catalogue Lightroom depuis des années…
Entre les photos brutes, les retouchées, celles sur l’ordinateur, les disques durs et le téléphone… cela commence à en faire des clichés ! Même si j’entreprends depuis 2 ans, un gros tri dans mes photos avec près de la moitié des photos supprimées définitivement, il m’en reste près de 20 000 sur mon ordinateur, sans parler des clichés de mon téléphone et du cloud.
Bref, je ne m’amuse pas tous les mois à regarder dans mes dossiers photos afin de me remémorer de joyeux souvenirs, comme le souvenir de ce shooting complètement ubuesque avec très peu de lumière, dans des conditions loins d’êtres idéales qui m’a finalement donné de très jolies photos, comme ce séjour au Cambodge avec des copains qui n’est toujours pas traité ou encore comme le magnifique week-end improvisé à Londres par monsieur à l’occasion de mes 30 ans… Bref, je ne sais pas si c’est l’âge ou autre, mais j’ai besoin de retourner aux sources même de ma passion pour la photo et de prendre mon temps pour me remémorer ces souvenirs et ainsi libérer ma créativité.
Mais pour quelle solution opter pour pouvoir profiter de ces moments, sans que cela prenne trop de place ou encore, sans être dépendant d’une technologie qui risque de ne plus être d’actualité d’ici à quelques années ?
Les polaroids ? Les cadres numériques (haha) ? Les cadres par centaines accrochés au mur ? Le cloud ? Les disquettes ou les CD gravés ? (on est tous passés par là) ou bien l’impression papier ?
Pouvoir toucher ses photos, se souvenir et raconter une histoire
Cette dernière option m’a convaincue et je me donc suis décidée à opter pour l’impression d’un livre-photo afin de pouvoir feuilleter ces souvenirs personnels, toucher les photos en me rappelant toutes les histoires qui sont cachées derrière, le tout en me posant sur mon canapé, armé d’un plaid et d’un bon café.
L’impression papier me permet aussi d’avoir une projection de mon travail de photographe sur papier, utile pour se projeter dans l’impression d’un livre (une aventure qui me tenterais bien) ou tout simplement pour montrer mon travail IRL* (*in real life) sans écran lors d’un RDV professionnel par exemple.
Je vous présente donc quelques clichés de ce livre-photo que j’ai pu réaliser en partenariat avec Flexilivre. Un petit cahier de 15x21cm, souple et de 52 pages (32,80€), qui entre dans la plupart de mes sacs à main ou sac photo, que je transporte avec moi à chaque RDV client physique lorsqu’il s’agit d’une collaboration photo pour un restaurant, un bar, un café mais aussi pour des reportages (lors des voyages presse par exemple). Ce sont ses photos précisément que j’ai décidé d’inclure dans ce portfolio accompagnées de quelques photos de mes recettes publiées sur le blog.
Pourquoi ? Cela permet tout simplement d’ouvrir la discussion sur ce que je suis capable de faire, ce que j’aime faire, comment je peux aider le client à transmettre le message au travers d’un cliché… raconter une histoire au travers d’une série… bref, donner vie à une idée. Cela surprend toujours un peu à l’ère du tout digital mais cela laisse une impression plutôt positive !
Faire son livre-photo, c’est facile !
Nul besoin de compétences techniques pour réaliser son livre-photo, sur le site de Flexilivre vous n’avez qu’à vous laisser guider. En effet, il vous suffit que de 5 étapes pour réaliser votre projet, le plus dur étant de choisir vos clichés et la disposition des photos dans le livre ! (ce qui m’a pris quelques heures, étant donné que je n’allais pas imprimer 5000 photos, le tri fut conséquent (!) .
Pour créer votre livre-photo, il vous faudra :
- Ouvrir un compte sur le site et le confirmer sur votre boite mail.
- Choisir une thématique pour son livre-photo et avoir préalablement choisi ses clichés pour gagner du temps.
- Choisir le format du livre (taille et forme) ainsi que la couverture.
- Télécharger ses clichés sur le site et choisir sa disposition par page.
- Commencer le montage de votre livre-photo en ajoutant les clichés par page, selon la disposition choisie (le nombre de pages s’ajuste en fonction du nombre de photos que vous décidez d’inclure dans votre album).
Tout au long du processus, j’ai pu être guidé par une personne par mail, qui prenait régulièrement de mes nouvelles sur l’avancée du projet et en étant disponible pour la moindre question. Après le paiement, j’ai pu recevoir mon colis dans des délais records (environ 5 jours) et dans un emballage qui a su prendre soin de mon petit livre (l’une de mes craintes avec ce type d’objet, est la violence dans la gestion de certains colis par les transporteurs).
Lorsque j’ai pu déballer mon livre, j’ai eu comme une sensation étrange. Même si j’ai réalisé l’ouvrage de A à Z, j’ai eu l’impression de redécouvrir mes images sous un nouveau jour et je dois vous dire que cela fait réellement quelque chose de voir son travail sous papier glacé. Les photos sont imprimées presque sans défaut (j’ai une image qui était sans doute en moins haute résolution que les autres et cela pixelise un peu) et le tout est fait en France, c’est aussi un des arguments qui m’a fait accepter cette collaboration : Flexilivre fait partie du label Imprim’Vert (imprimerie respectueuse de l’environnement) et la fabrication est réalisé chez nous !
Je suis hyper contente d’avoir sauté le pas sur l’impression photo, je trouve que de cette manière je pourrais profiter un peu plus de mes clichés et ainsi renouer avec la source de créativité qui m’anime.
J’espère que ce petit article sur l’impression photo vous aura plu, n’hésitez pas à m’en parler en commentaire et à me taguer sur vos réalisations sur les réseaux sociaux !
*Article rédigé en partenariat avec Flexilivre*